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Mme Pierrette Blouin et M. Réal Guérard

Mme Pierrette Blouin et M. Réal Guérard - Texte original 2007

Réal est né le 2 septembre 1942 à Saint-Esprit. Il est le fils de Damase Guérard et de Lucette St-Jean. Il est le 2e d’une famille de 4 enfants. Réal est le premier enfant que le Docteur Raymond a mis au monde à Saint-Esprit. Papa était journalier et travaillait pour Eugène Desrochers. Sa mère, une très bonne cuisinière était aussi une passionnée de l’artisanat. Elle avait un métier à tisser et Réal se souvient de l’avoir vue et entendue y produire de belles pièces avec sa tante Yvette. Il fait ses études primaires à l’école de la rue Grégoire à Saint-Esprit. Au milieu de sa 5e année, il va dans la nouvelle école Dominique-Savio jusqu’à sa 9e année avec les frères de Saint-Gabriel qui enseigneront dans la paroisse jusqu’au début des années 60. Réal a toujours été un des premiers de sa classe. Pendant trois ans, il est président de la J.E.C. (Jeunesses étudiantes catholiques). Il est président de l’école : une promotion accordée à un étudiant et aussi une initiation à la vie (lors de présentations, il est le maître de cérémonie). Sa 10e année se fait à l’école St-Louis de France à St-Jacques. Il fait trois ans en menuiserie à l’École des arts et métiers à Joliette et un an à l’Institut de technologie à Montréal. Il travaille environ trois ou quatre ans chez Beaudoin & Major dans la fabrication de décorations de meubles. Dès l’année 67, il travaille (environ 14 ans) dans la fabrication des autobus scolaires jusqu’à la fermeture. Dans sa jeunesse, les loisirs de Réal sont d’atteler des chiens Danois, de pêcher à la rivière, patiner, jouer au tennis et de chasser dans les bois. Il se rappelle aussi avoir fait une voiture (boîte à beurre) conduite par des chiens pour faire les commissions, il n’avait pas de roues et il a coupé les roues du carrosse de ses sœurs pour les installer sur sa voiture, lui était content de son œuvre, mais ses sœurs l’étaient un peu moins.

Pierrette Blouin est née le 18 août 1944 à St-Jacques. Elle est la fille de Lucia Migué et de Joseph Blouin de Crabtree. Elle est la 2e d’une famille de 3 enfants : Pierre-Paul, professeur d’éducation physique, maintenant à sa retraite, Pierrette est infirmière auxiliaire, maintenant à sa retraite et Paulette, infirmière, décédée. Elle a eu une enfance heureuse. La famille demeurait à proximité d’une rivière. L’été, papa faisait des promenades en chaloupe à ses filles, suivies de baignades à la plage Lapointe. L’hiver, c’était le patin à l’aréna qui était près de chez elle. Pierrette fait ses études au couvent de Crabtree avec les Sœurs St-Cœur de Jésus et de Marie. Puis elle fait un cours d’infirmière auxiliaire, de 1962 à 1964, à l’hôpital St-Joseph de Lachine. Après sa graduation, elle travaille à l’hôpital St-Eusèbe de Joliette. Elle y travaille en médecine-chirurgie puis au C.H.R.D.L, en soins prolongés. En 1969, Pierrette rencontre Réal par l’entremise de Laurier Riopel, un compagnon de travail. Un bon choix, car ils se marient en juin 1971.

Réal travaille chez Provision St-Félix, grossiste en alimentation pendant deux ans puis ce sera la fusion avec Alligro et Steinberg où il travaillera pendant dix ans jusqu’à la faillite. Il obtient un poste à Ville St-Laurent chez GSM (parrainé par Alain Neveu), fabricant de fibre de verre qui aura le contrat de Postes Canada pour la fabrication du kiosque postal de Saint-Esprit. Il y travaillera environ dix ans. 

Pierrette travaille jusqu’à la naissance de son premier enfant, Benoît, en mars 1974. Et en septembre 1976, Simon naît. En 1979, elle reprend son travail à temps partiel. Ce n’est que lorsque ses deux fils seront à l’école qu’elle reprendra un travail de 3 à 4/jours semaine. Les enfants grandissent, vers l’âge de 12 ou 13 ans, ils occupent des emplois de fin de semaine. Très jeunes, guidés par maman et papa, ils sont devenus prévoyants en économisant pour leurs études, leurs appartements et pour l’achat de leurs voitures. Benoît fait un D.E.P. pour devenir machiniste, il est à l’emploi chez Mailhot Hydraulique à Terrebonne. Simon, après son collégial, travaille pour le gouvernement du Québec comme fonctionnaire. Benoît est papa d’une petite fille de 6 ans, Pascale. Elle est en 1re année à l’École Dominique-Savio.

Dans les années soixante, Réal participe aux courses de poneys sur le terrain d’Édouard Henri et Gilles Sirard (situé en arrière du Centre de rechapage Villemaire) pendant sept à dix ans. Il y avait environ 150 poneys dans la paroisse. Réal est aussi un amateur de chevaux comme son père. Il y avait aussi une piste de « Stock-cars » chez Paul Raymond. À l’âge de vingt ans, Réal est président des Loisirs de St-Esprit et du terrain de balle pour une période de quatre ou cinq ans. Il fait partie du Club de Hockey « Les Ailes rouges » et organise le 1er Carnaval à St-Esprit avec René Laforest, Jacques Lafortune, Bertrand Riopel, Marcel Chaput (Jésus) et Jacques Bruneau. Alban Majeau, son mentor, l’aide à trouver une dizaine de chevaux pour la parade de ce premier Carnaval et de plusieurs autres qui suivront. À l’époque, il y avait une fanfare commanditée par l’Hôtel Victoria. Il est intendant aux Chevaliers de Colomb de Saint-Esprit puis il est Grand Chevalier ce qui lui donne la chance de faire voter un montant afin de former éventuellement le mouvement scout dans la paroisse. Le montant obtenu a servi à la formation de Louis-Marie Riopel. Réal devient le président des scouts de Saint-Esprit. Plus de 75 enfants font partie du groupe sur 256 enfants qui vont à l’école de la paroisse. À la fin des années 90 et début des années 2000, il est président du Comité d’école et délégué au Comité de parents à la Commission scolaire. Réal, Grand Chevalier et Ange-Albert Ducharme, gérant des travaux, ont restauré la croix qui était entreposée depuis plus de vingt ans à la meunerie chez Jean-Paul Pitre. Le Sacré-Cœur a été restauré par Rosaire Riopel. Les agenouilloirs de l’église ont été rembourrés grâce au montant défrayé par les Chevaliers de Colomb et la main d’œuvre offerte par l’Âge d’Or.

Pierrette a pris sa retraite lors du réaménagement provincial en 1997. Ses parents vieillissants, ils vendent leur maison et viennent s’établir à proximité. Pierrette est heureuse de prendre soin d’eux afin de leur donner une sécurité, mais surtout pour remercier ses parents d’avoir donné à chacun de ses enfants la possibilité de faire les études de leur choix en prévision de leur avenir. Ils disaient : votre instruction sera votre plus bel héritage. Pierrette aime la lecture, le tricot, le magasinage, les bons repas au restaurant et les promenades à cheval. Étant grand-mère, elle cuisine des petits plats et des desserts avec sa petite-fille Pascale. Elle l’aide dans ses travaux scolaires, joue souvent avec elle à ses jeux préférés sans oublier le cinéma pour enfants. Pierrette et Réal sont comblés de joies par la belle Pascale, tout comme ses fils qui leurs ont rendu la vie facile en ayant une bonne ligne de conduite et des bonnes valeurs pour bien cheminer dans la vie.

Réal a fait plusieurs voyages en poneys et aujourd’hui, il fait du transport adapté par l’entremise de Réjean Majeau. Qui n’a pas vu, Réal faire un tour de poney à des enfants, juste pour son plaisir. Pierrette et Réal se sont mariés pour le meilleur et pour le pire et le meilleur a passé au travers de tout, étant le plus fort.