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Mme Marguerite Boivin et M. Jacques Lespérance

Mme Marguerite Boivin et M. Jacques Lespérance - Texte original 2006

À Saint-Jacques, le 2 avril 1938, est né Marguerite Boivin. Fille de Henricia Henricia Lafontaine et de Raoul Boivin, tous les deux sont natifs de Saint-Jacques. Une famille composée de cinq enfants : Mariette, Marguerite, Eugène, Raymonde et René. Marguerite fait ses études chez les Sœurs Sainte-Anne au couvent de Saint-Jacques. Après ses études, Marguerite travaille dans les manufactures de couture à Saint-Jacques.

Jacques Lespérance est né le trente janvier 1935 à Saint-Esprit. Il est le fils de Rosanna Courcelles de Saint-Esprit et de Alexis Lespérance de Chertsey. Son père s’est marié en première noce d’ou naissent trois enfants : Albert, Régina et Cécile. Après le décès de sa femme, il épouse sa belle-sœur en deuxième noce.

Sept enfants s’ajoutent : Maurice, Paul-Émile, Rita, Gaston, Guy, Jacques et Jacqueline. Jacques fait ses études à l’École du village puis au Collège à Laval des Rapides. Il est servant de messes à l’église de Saint-Esprit. Dès seize ans, il va travailler à la boulangerie Excel pendant huit mois. Il huilait les machines et s’occupait de cuire les pains hot-dog, hamburger et les vapeurs. Un travail qui s’effectuait de 16h00 à 02h00 du matin. En 1952, la nostalgie du bois le ramène à la campagne. Une folie de jeunesse car son salaire de 165$/semaine passe à 35$ seulement. Puis il travaille trois ans dans la construction afin de passer le test pour obtenir sa carte de menuisier. Il est un passionné des voitures et joue au baseball. Jacques a sa première voiture à vingt-et-un an.

Marguerite et Jacques se rencontrent lors d’une sortie au cinéma. Ils se fréquentent pendant deux ans. Le mariage est célébré le 27 février 1960. L’avant-veille du mariage, une grosse tempête fait rage et plusieurs routes de campagne sont fermées. Madame Lespérance qui a fait le gâteau de mariage et ceux qui vont le porter chez sa nouvelle bru la veille du mariage, doivent faire un détour par Sainte-Julienne pour se rendre à Saint-Jacques. Les routes sont réouvertes et le soleil est au rendez-vous le jour du mariage. Le voyage de noces est à Mont-Laurier. A leur retour, comme ils n’avaient pas de voiture, et qu’il faisait un très beau soleil, ils ont marché de St-Lin à Saint-Esprit. Pendant un an, ils cohabitent sur la rue Principale, chez madame Lespérance, veuve depuis janvier de la même année. Puis Jacques, sa mère et son frère, louent une terre à Saint-Alexis pendant un an pour y cultiver du tabac. Ils reviennent sur la rue Montcalm à Saint-Esprit. Jacques reprend son métier en menuiserie. Il travaille à Montréal et contracte lui-même pour de la rénovation et construction de maison.  

Quatre enfants naissent de cette union : Serge en 1961, Claire en 1962, Hughette en 1965 et Manon en 1966. En 1969, le couple achète un champ cultivé de la rue Montcalm. Jacques y construit leur maison. Ils y apportent des améliorations : enlèvent le mur du salon, changent l’escalier de place, cela donne plus de visibilité et d’accessibilité. En 1963, ils construisent leur chalet où tous les vendredis soir, la famille se rend. À tous les étés, ils font un voyage pendant les vacances de la construction.

Serge, l’aîné de la famille, décède en 1988, à l’âge de 27 ans. Leur fille Claire, maman de Samuel et Marie-Ève, demeure à Chateauguay. Elle travaille au CLSC de Terrebonne. Elle a fait sa robe de mariée et des habits de clown. Hughette, maman de Kassandra et Carol-Anne, fait ses études en arts plastiques au CEGEP. Elle demeure à Joliette et travaille en garderie. Manon, maman de Roxanne et Sylvianne, demeure à Longeuil et travaille dans une papeterie.

Marguerite, une femme qui est bien dans son foyer. Elle fait du tricot et de la couture : le linge pour ses enfants, les rideaux et les réparations. Elle aime s’occuper de son jardin et cuisiner. Ils cultivent des fraises qui sont vendues dans un kiosque puis ce sera un simple jardin pour l’abandonner afin de profiter pleinement de la vie de retraité. Marguerite est membre de l’Âge d’Or avec son mari. Des voyages, en Gaspésie, Niagara Fall, Canada Wonderland et le Nouveau-Brunswick ne sont que quelques destinations qu’ils ont choisies. Au début les voyages se faisaient en tente-roulotte et puis en roulotte. Avec ou sans les enfants, ils font leur voyage annuel, sans compter les festivals. Plus jeune, Jacques aimait la chasse au chevreuil et la pêche à Clova. Dès 1976, Jacques est dans le conseil des Chevaliers de Colomb à Saint-Esprit, puis à sa fermeture il se joint au conseil de Ste-Julienne. Jacques, sensible au besoin des autres, est généreux pour les associations. Il a reçu un certificat de reconnaissance pour son dévouement. Membre actif des Chevaliers de Colomb de Ste-Julienne, il passe la guignolée avec les cadets afin d’amasser des fonds pour les jeunes. Vers la fin des années 90, Jacques est marguillier. En 2002, il est dans les bénévoles honorés par la municipalité.

Maintenant à leur retraite, Marguerite et Jacques font de la bicyclette. Jacques est devenu un adepte de ce sport et en fait régulièrement. La danse dans les festivals Western et la musique sont choses courantes. Jacques joue de la musique à bouche, de l’accordéon. Il est membre actif de l’Âge d’Or : joueur de cartes, baseball poche, pétanque. A cinq reprises, il est médaillé aux Jeux du 3e Âge dans la catégorie lancer de fer. Jacques aime aussi cuisiner. Les fleurs ont remplacé le jardin. Il fait du bois de foyer pour passer le temps. Il fait régulièrement la collecte dominicale à l’église, le dimanche.

Jacques est un homme disponible au besoin. Marguerite est l’âme douce et accueillante de la maison. Tous les deux aiment la vie. Ils prennent le temps de vivre et font attention à leur santé afin de voyager encore avec les enfants ou simplement tous les deux.