M. Armand St-Jean
M. Armand St-Jean - Texte original de 2005
Qui n’a pas, en circulant sur le trottoir de la rue Principale, à Saint-Esprit, piqué une jasette avec monsieur Armand St-Jean, fils ?
Celui-ci s’active minutieusement à balayer, pelleter, fleurir son environnement selon les saisons. Avec un beau sourire, il accueille le promeneur et amorce le dialogue parfois attisé de quelques taquineries qui provoquent le rire. Un bon vivant, quoi !
Toujours très actif, rien ne l’arrête. Il accompagne et aide son épouse, Géraldine, dans son travail de sacristine. Ils forment tous les deux, une équipe formidable et attachante. Que dire de la fastidieuse tâche de râcler et ramasser les feuilles mortes à chaque automne autour de l’église, monsieur St-Jean en fait son boulot depuis des années. Son bénévolat garde les abord de l’église impeccables en tout temps. Merci pour tout ce dévouement !
Certes, il est très attaché à ce lieu saint. Dans ses entrailles, notre église paroissiale conserve les œuvres d’art créés par son papa, monsieur Armand St-Jean, senior. Ces œuvres fabriquées dans les années 30, avec les outils d’époque, les bancs de l’église actuelle et les armoires de la sacristie sont des créations uniques bâties de toutes pièces au moulin à scie du village de Saint-Esprit par son père. De quoi être très fiers !
En plus de laisser cet héritage au patrimoine spiritois, monsieur Armand St-Jean, père, et son épouse madame J. Anne Lamarche, ont légué à leur fils Armand de précieuses qualités : la beauté du travail bien fait, l’amour de son église, la générosité du cœur et une grande disponibilité à rendre service.
Ces qualités, monsieur Armand, fils, vous en faites profiter toutes les personnes de votre communauté. Au nom de ces personnes : Milles mercis !
Deux inséparables, lorsque nous en voyons un, c’est certain que l’autre n’est pas loin derrière…
Faire du bénévolat dans le silence et toujours avec plaisir. Passer la balayeuse sur le tapis près de l’autel et laver le plancher de l’église avant que sa douce le fasse, sonner les cloches et j’en passe…
Se rendre à la Caisse, à la poste, faire des achats à l’extérieur de la municipalité pour la Fabrique et pour le plaisir de nous rendre service, merci.
Le mot, non, n’existe pas dans son vocabulaire, j’en suis certaine et il prend soin de tout comme de sa belle voiture.
Merci le beau Armand pour votre sourire amical et réconfortant.
Merci à vous, notre Bedine chérie, de nous le partager…
Et si je n’ai pas réussi à avoir de photo de vous seul, c’est que vous êtes nos inséparables de la municipalité de Saint-Esprit.
Je vous aime beaucoup !
Francine V.