Municipalité

Citoyens

Loisirs et tourismes

Où souhaitez-vous
partager cette page?

Inscrivez-vous dès maintenant au portail d’alertes citoyennes

S'inscrire

Un village prospère et fertile

 Un village prospère et fertile  

103-105 RUE MONTCALM

Année 1912, style victorien

Grande maison victorienne de brique ayant abrité un comptoir de la caisse populaire. Cette maison appartient à la famille Rivest depuis ses débuts. Située sur un immense terrain, elle possède à l’arrière plusieurs bâtiments de ferme d’époque.


52-54 RUE PRINCIPALE

Année 1926, Style Victorien

Cette demeure très bien conservée possède beaucoup d’éléments architecturaux typiques, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. À l’intérieur, les murs, plafonds, les moulures faites de plâtre et les boiseries nombreuses donnent une prestance certaine à cette résidence. Noter que la fondation de pierre de taille piquée, la galerie de bois richement décorée, son toit de tôle pincée, ainsi que les vitraux présents dans les impostes des fenêtres et des portes démontrent bien l’aisance financière des propriétaires de l’époque. Cette maison est la deuxième construite à cet endroit, la première ayant été détruite par un incendie. Cette demeure a la particularité d’avoir une sœur jumelle à quelques adresses de distance, soit au 44 rue Principale.


99 RUE MONTCALM

Année 1912, style victorien

Cette maison de brique fut construite par Achile Lamarche, prospère commerçant de bois et de grains. Le dentiste Bruno Charbonneau y installa son bureau pendant de nombreuses années (1934-1975) et le dentiste Michel Brisson prit la relève de 1978 à 2013. Cette maison a conservé ses éléments architecturaux d’origine. La galerie possède plusieurs boiseries décoratives et le détail des fenêtres de bois est très intéressant. La toiture de la tourelle, en en tôle écailles de poisson est spectaculaire. À noter l’imposte de tête de lion dans la brique.


121 RUE MONTCALM

Année 1905, style Boomtown

Cette maison Boomtown possède quelques éléments associés aux styles second empire, dont le toit de la galerie du 2e étage fait en tôle écailles de poisson. Le revêtement extérieur est fait de tôle embossée, imitant la pierre de taille. La toiture est d’origine et faite en tôle à baguette. L’ornementation de la galerie et les poteaux tournés sont d’origines. Cette maison fut celle de Lionel Rochon, menuisier, qui possédait son atelier de bois à l’arrière. Ce dernier est toujours présent et est recouvert de son bardeau de cèdre d'origine. De nombreux éléments architecturaux des maisons de Saint-Esprit proviennent de l'atelier de Lionel. Monsieur Rochon fut également policier municipal de Saint-Esprit et mandataire du bureau des licences.


59 RUE MONTCALM

Année 1908, style vernaculaire américain d’inspiration néo-Queen Ann

Cette maison possède sa toiture en tôle à la canadienne et son revêtement de bois d’origine. Le choix des couleurs et leurs proportions permettent de mettre en évidence les nombreux détails architecturaux de boiseries qui la recouvrent.


68 RUE MONTCALM

Construction 1900, style victorienne d’inspiration Queen-Ann

Cette imposante demeure Victorienne fut construite par Avila Lachapelle entre 1896 et 1900. Boulanger de profession, M. Lachapelle fut celui qui construisit et opéra la boulangerie de Saint-Esprit (four à pain en pierre) durant de longues années au 117 Montcalm, ce qui explique la présence des vestiges d’un tel four dans le sous-sol de cette maison. Avec ses grandes pièces et ses plafonds de plus de 10 pieds, l’intérieur a conservé ses caractéristiques d’origines telles que les murs de plâtres, les vasistas et les nombreuses moulures et portes ouvragées qui ornent les pièces de la maison. À l’extérieur, le choix des couleurs permet de mettre en valeur la mouluration détaillée des boiseries, corbeaux et caissons de la corniche. On remarque aussi les nombreux détails architecturaux des chambranles de fenêtre. Les éléments de l’immense galerie tels que les colonnes doriques sont d’origine. Fait intéressant : cette maison était la seule à posséder une toiture complète d’ardoise avec motifs, ce qui démontre bien l’aisance financière de son propriétaire à l’époque.


Contenu et texte © Pascal Rochon